Adoption d’enfant au Vietnam : Les procédures à suivre et les points à connaître

Bon nombre de couples français et étrangers choisissent d’adopter des enfants vietnamiens pour agrandir leur famille.

Choisir un enfant pour fils ou pour fille et lui en offrir les droits civils nécessitent cependant le respect d’une certaine formalité légale. Toutes les procédures à suivre et les points à connaître pour réaliser une adoption Vietnam sont fournis dans ce guide.

Adoption d’enfant au Vietnam : Les procédures à suivre et les points à connaître.

Adoption d’enfant au Vietnam : Les procédures à suivre et les points à connaître.

Qui peut adopter ?

Ce ne sont pas n’importe quels couples mariés qui peuvent adopter un enfant d’origine vietnamienne. L’adoption Vietnam peut être uniquement demandée ; soit par un couple marié depuis au moins 2 ans, dont les deux époux sont tous deux âgés de plus 28 ans et avec ou sans enfants ; soit par une personne célibataire âgée de plus 20 ans par rapport à l’enfant à adopter.

L’écart d’âge entre l’enfant à adopter et le couple hétérosexuel marié ne doit pas excéder les 45 ans, sauf si le petit a un problème de santé comme une hépatite B ou C ou était séropositif HIV à la naissance. Dans ce cas, l’importante différence d’âge est acceptée.

Quels enfants peuvent être adoptés ?

Le gouvernement Vietnamien a procédé ces dernières années à d’importantes réformes concernant l’adoption, que ce soit au niveau national ou à l’international, dans le but de protéger les enfants.

L’adoption Vietnam concernant les enfants dits « à besoins spécifiques » ou E.B.S., autrement dit ceux qui ont besoin de soins et d’attentions particuliers en raison de leurs handicaps physiques ou de leurs maladies apparaît prioritaire et justifie une procédure allégée (délais raccourcis, exemption de frais de dossier, possibilité d’identifier un enfant avant le dépôt d’un dossier).

Qui peuvent vous accompagner dans les procédures d’adoption ?

Les procédures d’adoption Vietnam ne peuvent pas être réalisées individuellement. Les couples mariés désireux d’effectuer une telle opération sont tenus de se rendre auprès des organismes compétents en la matière, soit par l’Agence Française de l’Adoption (A.F.A.), soit par un organisme autorisé pour l’adoption (O.A.A.) habilité par le ministère des Affaires étrangères pour exercer son activité au Vietnam :

Accrédités par le Ministère de la Justice vietnamienne, ces organismes sont les seuls habilités à entamer les différentes procédures relatives à l’adoption. Ceux-ci serviront d’intermédiaires entre les couples demandeurs et l’orphelinat Vietnam. La réception, l’étude et le traitement des dossiers nécessaires à l’adoption ainsi que les frais y afférents sont pris en charge par ces agences.

Quels sont les documents à fournir ?

Les couples mariés disposent de deux choix pour lancer leur procédure d’adoption Vietnam ; soit en déposant leurs dossiers auprès de l’une de ces agences françaises précédemment citées, soit en les adressant au Département de l’Adoption au Vietnam.

Que ce soit pour la première ou la seconde démarche, des formulaires à compléter pour effectuer la demande d’adoption doivent être complétés, à joindre avec d’autres papiers tels qu’une lettre de motivation, une copie d’agrément des couples et de la notice joint ainsi qu’une copie des rapports d’évaluation psychologique et sociale qui ont précédé la délivrance de cet agrément.

Pour trouver la liste exhaustive des documents indispensables pour l’adoption Vietnam, il faut se rendre auprès du portail de l’AFA accessible depuis ce lien : http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article146&bloc=5.

A combien s’élèvent les frais d’adoption ?

Les frais d’adoption d’un enfant au Vietnam peuvent connaître à tout moment des variations. C’est la raison pour laquelle il est important de se renseigner au préalable auprès des agences d’adoption à l’internationale avant de constituer les dossiers.

En moyenne, il faut prévoir dans les 8 700 euros. Cette somme comprend plusieurs frais, entre autres les frais d’accompagnement de l’agence qui prend en charge les procédures, les coûts de traduction des documents, les taxes d’enregistrement des dossiers, les taxes d’attribution de l’enfant adopté et les frais liés à la préparation du visa et du passeport de l’enfant.

Les couples français désireux d’adopter doivent également prévoir d’autres sommes d’argent supplémentaires pour payer le billet d’avion de l’enfant adopté et le don à offrir à l’orphelinat Vietnam.

Comment se déroule votre voyage aller-retour ?

Si les dossiers relatifs à la demande d’adoption Vietnam ont été acceptés par le Département de l’Adoption du Ministère de la Justice vietnamien, les couples mariés adoptants peuvent se rendre au Vietnam pour un séjour de 3 semaines au minimum sans leurs premiers enfants, afin que les rencontres se déroulent sereinement.

Une fois au Vietnam, les représentants de l’agence d’adoption travaillant sur place informeront les couples adoptifs concernant les procédures d’adoption Vietnam et les procédures de remise de l’enfant. Ce n’est qu’après cette rencontre que l’enfant sera présenté à ses nouveaux parents. Cette remise officielle, qui se tient à l’orphelinat Vietnam, peut avoir lieu entre 2 à 8 jours qui suivent leur arrivée au Vietnam.

Lors de cette rencontre, tous les dossiers concernant l’identité de l’enfant adopté seront remis aux parents adoptifs en version française et vietnamienne avec ses documents de voyage. Les noms et prénoms de l’enfant doivent être transcrits au registre de l’Etat Civil une fois arrivés en France. L’enfant obtient ainsi la nationalité française, tout en gardant sa nationalité d’origine. Les copies de tous ces documents doivent être remis à l’agence d’adoption en France.

Les procédures d’adoption ne s’arrêtent pas là. Un représentant de l’agence d’adoption effectue régulièrement des visites de suivi auprès du foyer adoptant afin de constater l’adaptation de l’enfant adopté à sa nouvelle famille et d’en faire des comptes rendus auprès du Conseil Général des Adoptants. Ces suivis ne prennent en principe fin qu’au troisième anniversaire de la remise officielle de l’enfant.